analyse: Le mythe d'Hercule

Différentes adaptations du mythe d'Hercule

Le mythe d’Hercule est connu dans le monde entier et depuis plusieurs siècles. Beaucoup connaissent un Hercule héroïque sachant faire une foule d’exploits demandant de la force, mais peu savent qu’Hercule a été esclave d’une femme, Omphale, reine de Lydie.[1] Hercule est un personnage intéressant, car au départ, ce héros aurait dû être roi d’Argolide. En effet, Hercule devait naître avant son cousin Eurysthée, mais lorsqu’Héra s’est rendu compte de l’infidélité de Zeus avec une humaine, elle a décidé d’accélérer sa grossesse afin d’accoucher avant Alcmène. Héra voulait que son fils devienne Roi, ce qui a fonctionné. Malencontreusement, Hercule dut obéir à Eurysthée pendant douze ans, car lui et Héra voulaient faire mourir Hercule. Plusieurs artistes, autant écrivains, peintres et cinéastes de toutes les époques ont fait des représentations d’Hercule et de ses douze travaux. Il est important de noter que ces représentations, toutes différentes, varient selon l’époque des artistes et selon le courant auquel ils appartiennent. Ce héros né de Zeus et d’Alcmène sera étudié à travers un tableau de Dürer (« Hercule et les oiseaux du lac Stymphale » - 1500), le poème de Ronsard (« Hymne de l’Hercule Chrétien » -1553), un tableau de Rubens (« Hercule et Omphale » - 1602-1605), le poème de Delisle (« Héraklès solaire » - 1852) et le film de Disney (« Hercule »-1997). Chacune des œuvres sera étudiée d’abord selon l’époque à laquelle chacun des artistes correspond, la représentation physique et psychologique du personnage d’Hercule,  les travaux auxquels les auteurs font référence, et la manière dont Hercule réussit à se débarrasser du ou des obstacles.
Le mythe original d’Hercule
Hercule naît de Zeus et d’Alcmène et avant d’accomplir ses travaux, il tue déjà un lion en travaillant dans les montagnes à garder les moutons. C’est en voyant le jeune homme victorieux qu’Eurysthée lui demande d’accomplir les douze travaux. Eurysthée et Héra envoient des monstres tous plus farfelus les uns que les autres afin de le voir mort, mais grâce à sa force et à sa persévérance, Hercule les tuent tous. À la fin de ses travaux, Héra demande au démon de la folie de piquer Hercule. À ce moment, il a une femme et deux enfants et à cause de la folie, il les tue. Hercule s’en veut de les avoir tués et de ne pas s’en souvenir, alors il va voir la Pythie, qui lui dit de se vendre comme esclave et il  devient l’esclave d’Omphale, reine de Lydie, pendant trois ans. Ensuite Hercule épouse Déjanire, une femme qui était destinée à épouser le dieu-fleuve Achéoolos qui pouvait se métamorphoser en taureau et en serpent. Hercule se bat avec lui, le tue et suite à sa mort obtient la main de Déjanire. En allant vers la maison d’Hercule, le couple rencontre avant de traverser le fleuve un Centaure, Nessus. Nessus leur propose de faire traverser Déjanire d’abord et ensuite Hercule. Une fois Déjanire de l’autre côté, le Centaure la violente et Déjanire appelle à l’aide. Hercule prend son arc et tire sur le Centaure, celui-ci dit à la femme d’Hercule que son sang est précieux, il ramène l’amour si l’attirance est perdue dans le couple. Déjanire prend le sang magique du centaure qui redonne l’amour. Hercule un peu plus tard, ramène une prisonnière, Iole, fille d’Eurytos. Déjanire est alors jalouse d’Iole et elle recouvre le sang magique du centaure sur la cape d’Hercule. La flèche qui avait servi à tuer le Centaure était imprégné du sang empoisonné de l’Hydre de Lerne, donc en tuant le Centaure avec ses flèches, le sang sur la cape est aussi empoisonné et tue Hercule. Hercule est donc mort comme l’oracle l’a prédit, pas des mains d’un homme, et rejoint les Dieux à Olympe.[2]
Dürer, « Hercule tue les oiseaux du lac Stymphale » (1500) 

Albrecht Dürer, Hercule tue les oiseaux du lac Stymphale, 1500,
huile sur toile, Musée germanique

Albert Dürer est un peintre au temps de la Renaissance. Il a vécu de 1471 à 1528. Il exerce surtout la peinture et les mathématiques. Les artistes de la Renaissance s’intéressent particulièrement aux œuvres de l’Antiquité, car pour les gens, cette époque est la perfection. Ils reprochent à l’art gothique du  Moyen-âge de pratiquer un art barbare.[3] Les artistes tentent alors de faire une re-naissance de l’art. C’est pourquoi les artistes tentent de se rapprocher et de reproduire l’art de l’Antiquité, mais en donnant une touche plus personnelle. Le style de Dürer jusqu’à 1500 est diversifié, il n’est pas principalement de la Renaissance italienne. Certaines de ses œuvres sont de l’école du Danube et celle-ci-dessus, est plus italianisante, plus décorative [4]. Aussi, Dürer exploite le thème de la nature dans ses toiles, En effet, Dürer aurait dit « L’art fait implicitement partie de la nature et quiconque sait en extraire cette quintessence se l’approprie. »[5]
Dürer représente une toile très proche du mythe d’Hercule. Il présente le sixième travail d’Hercule, tuer les oiseaux du lac Stymphale, des oiseaux avec des becs et des griffes d’airain et leurs plumes sont constituées de bronze. Les oiseaux se trouvent de l’autre côté d’un marais, mais Hercule ne peut pas traverser le lac, car il est trop dense, alors Athéna apparaît et lui tend des castagnettes. Hercule avait prit des cours de musique lorsqu’il était jeune et joue avec les deux castagnettes pour faire sortir les oiseaux de leur cachette. Hercule en profite pour le temps qu’ils sont sortis pour prendre son arc et les abattre en plein vol.[6]
La représentation physique et psychologique d’Hercule
Dürer est près du mythe, car le personnage en lui-même ressemble au héros mythique. Dans cette toile, le personnage d’Hercule est présenté d’une manière très musclée. On met le corps d’Hercule en complète extension, en tirant de l’arc vers les oiseaux du lac Stymphale. L’extension de ses bras et de ses jambes permet de montrer tous les muscles du corps assez détaillée. À la Renaissance, l’anatomie et la science est une chose que l’on redécouvre. Il y a plusieurs peintures où on voit les personnages peu vêtus et très musclé, c’est ce que Dürer fait avec son Hercule, il le met presque nu et sa musculature est mise de l’avant. Le décor du tableau montre aussi la proximité de la toile par rapport au mythe, car la nature entoure Hercule. Ce travail se passe dans une forêt près des marécages et l’artiste la représente partout autour d’Hercule. Dürer respecte le mythe aussi par rapport à l’accomplissement de la mort des oiseaux de Stymphale, l’histoire raconte qu’il les tue à coup d’arc en plein vol et c’est ce qui est représenté dans la toile par Dürer.
Psychologiquement, on dirait que le personnage est assez confiant en ce qu’il fait. Il se tient bien droit avec son arc à portée de bras et semble se préparer à tirer.  L’axe dans la toile est directement vers les oiseaux, ce qui contribue à l’effet de confiance en soi qu’Hercule dégage. Aussi, les oiseaux qu’il doit tuer semblent effrayés par ce personnage, ce qui montre qu’Hercule dégage une bonne assurance envers ces monstres sanguinaires et ce qu’il doit faire. Cet aspect de domination est marqué par ce qu’on appelle la perspective linéaire[7], qui est visible dans « Hercule tue les oiseaux du lac Stymphale », cet axe se fait par l’arc que tient Hercule vers les oiseaux. En effet Dürer montre la domination d’Hercule grâce à l’arc pointé vers les monstres et par la frayeur que les oiseaux éprouvent pour ce mastodonte.
Interprétation
Au fond, Dürer représente un Hercule fidèle au mythe par rapport aux personnages et au décor, alors la signification du mythe ne change pas tellement avec Dürer. Il le montre  comme un héros confiant et triomphant de cette sixième tâche qu’est de tuer les oiseaux du lac Stymphale. La nature est imposante, tout comme elle l’était dans le mythe original, thème qui revient souvent à la Renaissance. Aussi, les couleurs sont pures et contribuent à l’assurance d’Hercule, car son corps est plus pâle que tout ce qui l’entoure et le fait ressortir, c’est d’abord vers Hercule que l’œil est dirigé lorsqu’on regarde la toile. Les oiseaux sont en rouge et cela montre qu’ils sont méchants, car le rouge est la couleur de la violence, du mal. La peinture est typique de la Renaissance. Selon Heinrich Wölfflin, il y a cinq caractéristiques pour qu’une œuvre soit de la Renaissance : la reproduction de scènes mythologiques, la nudité, la composition fermée et les couleurs absolues.[8] Dürer respecte les « règles » de la Renaissance, le sujet est mythologique, Hercule est peu vêtu, la composition est fermée, il y a un avant-plan et un arrière-plan et les couleurs sont pures.
Ronsard, « Hymne de l’Hercule Chrétien », poème, 1553
Le premier poème choisi s’intitule « L’hymne de l’Hercule Chrétien », de Ronsard. Cet auteur s’inscrit dans le courant de la Pléiade. Ce courant naît dans le milieu du XVIe siècle et finit en 1549. Les écrivains de la pléiade s’intéressent à leurs racines grecques et latines. Les auteurs de la Pléiade veulent trouver dans leur écriture la Beauté parfaite et c’est en s’appuyant sur des auteurs Antiques tel Platon qu’ils atteignent cette Beauté.[9] Leur objectif est de « contester les modèles du passé » et de donner du renouveau dans le domaine des Lettres.[10] Dans ce poème, Ronsard tente de montrer que la vie de Jésus et celle d’Hercule sont pareilles.


Portrait physique et psychologique
Ronsard a écrit ce poème pour faire une comparaison entre la vie d’Hercule et celle de Jésus. L’auteur mentionne quelques fois la force d’Hercule, mais ne la qualifie pas nécessairement d’incroyable. Les faits accomplis par Hercule servent à montrer la comparaison entre ce personnage et Jésus-Christ. Jésus sauve le monde, comme Hercule le fait grâce à sa force. Ronsard fait les éloges de la force incroyable qu’Hercule a naturellement : « Où par effet, sa force il a montré/ Toujours nommé des hommes, en faveur/ De ses vertus, chasse-mal et sauveur; / De mêmes noms Jésus-Christ on surnomme, / Car seul il garde, et seul il sauve le monde. » Cette citation montre en fait que Ronsard ne caractérise pas la force d’Hercule, car ce n’est pas les prouesses d’Hercule qu’il veut montrer en premier lieu dans ce poème, il se sert du contexte incroyable d’Hercule pour appliquer la comparaison avec Jésus, sauveur lui aussi.
Au niveau psychologique, Ronsard essai de rendre Hercule le plus saint possible, car sa vie sert à montrer celle de Jésus, donc Hercule est principalement bon. Le poète ne qualifie pas les péchés d’Hercule, mais seulement ses actes de bonté ou de douleur. Comme la religion à cette époque est importante, Jésus est bon et tout ce qu’il a accompli était bon. Ronsard explique qu’Hercule a renié son ancienne femme pour une nouvelle étrangère et que Jésus aurait fait la même chose, mais par rapport au système de l’Église : « Qu’est-ce d’Hercule ayant répudié / Sa vieille épouse, afin d’être allié / D’une nouvelle étrangère conquise, / Sinon Jésus, qui l’ancienne Église / Des premiers Juifs pour femme refusa, / Et des Gentils l’Église il épousa? ». Cette citation dit en fait que les juifs sont méchants et que Jésus a choisi la bonne Église, les « Gentils », ou les païens. Il fait exprès de mettre les Gentils avec une lettre majuscule, car Jésus était là pour le peuple, pour les païens. La comparaison avec Jésus est directe et on aperçoit le parallèle que Ronsard tente de faire entre Hercule et Jésus, les justifier le plus possible dans leurs gestes et dans leur sainteté. Ronsard  rend aussi les personnages obéissants. Il explique que Jésus était sous les « ordres » de son père (Dieu) et qu’Hercule était sous les ordres d’Eurysthée.  Les deux personnages sont obéissants envers ce dieu et ce Roi jusqu’à leur mort, ce qui est fidèle au mythe original.

Les travaux présentés dans « Hymne de l’Hercule Chrétien »
Ce poème présente principalement les obstacles de la vie d’Hercule et de Jésus. Celui-ci fait référence, tout d’abord, à Hercule dans son berceau avec les serpents qui tentent de le tuer. Un jour, Alcmène laisse son bébé dans un berceau pendant qu’elle fait autre chose. Lorsqu’elle  revient, Hercule a deux serpents dans ses mains et les étrangle : « Hé, qu’est-ce après de Junon homicide, / Qui envoya dans le berceau d’Alcide / Deux grands serpents pour le faire périr, ». L’auteur montre qu’Hercule est né avec cette force naturelle et aussi, le fait que pendant toute sa vie, beaucoup de personnes veulent le tuer, comme Jésus. Les travaux dans ce poème sont nommés, mais pas expliqués, en effet, Ronsard présente une liste de divers monstres qu’Hercule rencontre pendant son périple : « De ce serpent effroyable à sept têtes, / De ce Lion, des Centaures vaincus, / De Géryon, de Busire et Cacus, ». Dans cette citation, Ronsard fait référence à plusieurs travaux d’Hercule, dont l’Hydre de Lerne (serpent à sept têtes), le Lion de Némée, le Centaure qui a causé sa mort indirectement, les bœufs de Géryon, etc. En faisant une liste des travaux d’Hercule dans son poème, Ronsard fait ressortir le poids qu’Hercule a sur ses épaules avec toutes ces tâches à effectuer. L’artiste s’assure de mettre le plus de travaux possibles dans son œuvre, car Jésus a souffert dans sa vie et Ronsard veut montrer ce lien entre les personnages.
Ronsard fait référence à la mort d’Hercule. Puisque Jésus meurt, le parallèle est facile à faire. Le poète montre qu’Hercule et Jésus sont morts et sont, par la suite ressuscité :  « Hercule mort, vivant se présenta / À Philoctète ; et Jésus  à la bande ». Il n’arrive pas souvent que les artistes mentionnent la mort d’Hercule, puisque ce personnage est vu comme invincible et fort, mais le mentionner donne du réalisme à l’œuvre, surtout qu’il compare Hercule avec Jésus, un personnage important dans l’histoire. Il est intéressant de mettre ensemble leur mort, car les deux finissent par mourir malgré eux et malgré leur importance dans la société, pas toujours reconnue.
Interprétation
Ronsard, dans ce poème, fait principalement la comparaison entre Hercule et Jésus, car la religion se fait beaucoup ressentir au XVIe siècle.  À cause de cette comparaison, le message principal du mythe change, car dans le mythe Hercule ne fait pas ses travaux pour être comparé à Jésus, mais pour se libérer de son cousin Eurysthée. Ronsard donne un message différent, il rend le personnage d’Hercule saint, comme Jésus. Il donne aussi un portrait général des obstacles qu’il a passés tout au long de sa vie et même après la mort, comme Jésus, qui a souffert toute sa vie pour montrer le bon chemin. De plus, l’auteur respecte bien les caractéristiques de son époque, car tous les vers sont en rime et le sujet mythologique est typique de la Renaissance.
Rubens, « Hercule et Omphale » (1602-1605), huile sur toile
Pierre Paul Rubens, Hercule et Omphale, 1602-1605,
Huile sur toile, Musée du Louvre.

L’artiste peintre Pierre Paul Rubens est issu du courant baroque. Ce peintre est l’un des plus importants dans la peinture en Europe. Delacroix l’appelait le « Homère de la peinture », d’autres l’appelaient « le prince des peintres ». Il a fait plusieurs portraits, scènes bibliques, des peintures historiques et  représentations de scènes mythologiques[11] dont « Hercule et Omphale » 1602-1605.
Portrait physique et psychologique
Rubens présente dans sa toile un Hercule musclé. Son corps est assis, mais on peut bien distinguer la force musculaire que le peintre accorde à ce héros mythique.  Chaque muscle du corps est bien défini. Il n’effectue aucun des travaux, mais est sous la domination d’une femme.
La légende raconte qu’Hercule, après ses douze travaux, tue accidentellement sa femme et ses enfants et va voir la Pythie pour demander conseil. Elle lui répond que pour se défaire de ses remords, il doit se vendre comme esclave à Omphale, reine de Lydie, pendant un an. La légende raconte que les fantasmes d’Omphale sont de lui faire faire des tâches purement féminines, comme tisser la laine. Dans le village, tous les hommes se retrouvent en femmes et les femmes en hommes. D’autres versions disent qu’Omphale et Hercule se retrouvent dans une grotte, avouent leur amour et font l’échange de leurs vêtements. L’échange des rôles dans le couple fait en sorte qu’Hercule est soumis à un rôle de femme. Hercule est finalement resté esclave pendant trois ans pour cette femme.
Le personnage d’Hercule a un corps bien musclé et avec un teint basané, tandis qu’Omphale a un teint très pâle et est plutôt mince. Le clair-obscur est une des caractéristiques du courant baroque et dans cette toile, le clair-obscur met en évidence le corps des deux personnages. Le fond de la toile est très sombre, ce qui fait que les personnages ressortent particulièrement. Rubens est reconnu pour peindre les hommes avec un teint basané et les femmes avec une peau satinée. Rubens aimait particulièrement les formes humaines et les transposer dans ses toiles. Il éprouvait une préférence marquées pour les formes féminines. Comme la couleur « peau » n’est ni rose, ni blanche, cette couleur est difficile à reproduire et Rubens réussissait cette technique parfaitement. Il peignait le teint des femmes, comme si la lumière se reflétait directement sur la peau du personnage.[12] Dans le même ordre de pensée, les hommes étaient peints d’un teint basané, pour faire ressortir le décor qui entourait le personnage. Plus les couleurs étaient vives, plus le personnage ressortait de la toile. Rubens représente dans sa toile un Hercule avec un teint basané, or, cette manière de peindre fait ressortir le personnage et fait voir le caractère soumis d’Hercule envers Omphale. Puisque le sujet de sa toile est la soumission et l’inversement des rôles, les personnages doivent arriver en premier plan et c’est ce que Rubens réussi à faire avec le teint de la peau des personnages et le clair-obscur dans la toile.
Hercule dans cette toile est soumis à Omphale. On distingue cette attitude grâce à Omphale qui tient l’oreille d’Hercule. Celui-ci semble réticent, mais pas torturé, ce n’est pas de la douleur que l’on voit dans son visage. Aussi, l’axe diagonal entre Omphale et Hercule fait partie des caractéristiques du baroque. Dans cet axe, on voit Hercule le visage vers le bas et Omphale, de haut qui regarde Hercule, ce qui contribue à la domination et à l’humiliation qu’Hercule subit envers cette femme. Dans cette toile, l’échange des rôles est assez clair, on voit aux pieds d’Hercule la robe rouge qu’Omphale portait avant l’échange. La robe était trop petite pour Hercule  et se déchire, puis Omphale se tient à sa gauche et porte la fourrure du Lion de Némée d’Hercule et à sa droite, la massue d’Hercule.
Les travaux  dans « Hercule et Omphale »
Aucun travail en particulier n’est montré dans cette toile, puisque le héros a terminé ses douze travaux lorsqu’il devient esclave d’Omphale. La seule référence que l’on peut faire aux travaux est la peau de lion qu’Omphale a sur le dos. La peau du Lion de Némée reste un symbole important pour le personnage, puisqu’il la portait sur lui presque tout le temps. La peau de lion représente le premier travail qu’Hercule a dû effectuer, alors il la porte comme un trophée de son exploit. Rubens devait la mettre dans la toile, puisque le sujet principal est l’échange des rôles entre eux. Hercule portait forcément cette peau, et comme ce morceau est purement masculin, la peau du lion contribuait au jeu d’Omphale pour prendre le rôle de l’homme.
Interprétation
Ici, le sens du mythe est complètement différent des autres œuvres, car Rubens montre un Hercule soumis à une femme. Contrairement à Dürer, Hercule n’est pas du tout confiant et Rubens ne semble pas attribuer une quelconque intelligence à Hercule, il l’humilie. Ce comportement se voit bien grâce à plusieurs éléments dans le tableau. Omphale qui tire l’oreille d’Hercule, le personnage qui est habillé d’un petit morceau de tissu et Hercule qui tient un instrument pour ficeler la laine. On voit dans la toile un début de Rococo dans le drapé des tissus et dans la brillance de la peau des personnages. Plusieurs artistes ont représenté Hercule soumis à Omphale, car cet échange de rôle est assez inhabituel. Hercule représente un personnage purement masculin, fort et intelligent, mais en acceptant de devenir esclave d’une femme, Hercule fait preuve de persévérance. Il tient absolument à se faire pardonner ses actes meurtriers envers sa famille. L’étude de cette œuvre sert principalement à montrer que certains artistes ont voulu présenter le caractère soumis d’Hercule, malgré sa musculature et toutes les épreuves qu’il a faites.
Leconte Delisle, « Héraklè solaire », poème, (1852)
Leconte Delisle est un auteur du courant du Parnasse, il en est en fait l’initiateur. Ce poète se cache dans la tristesse et la nostalgie, il a eu plusieurs amours impossibles et il se réfugie surtout dans l’histoire et la politique. Il va d’abord en Grèce où il écrit ses « Poèmes Antiques » en 1852. Dans ce recueil de poèmes, il se  réconcilie avec sa nostalgie en écrivant des actes héroïques de l’Antiquité, poèmes qui sont considérés comme savants et froids[13]. Le poème Héraklès solaire (1852) fait partie de ce recueil et Delisle rend ce héros fort et héroïque.
Portrait physique et psychologique
Leconte Delisle écrit un poème qui fait paraître le personnage très fort et héroïque. L’auteur le nomme « Cœur-de-Lion », « Guerrier », « Le plus beau, le meilleur », etc.  L’écrivain montre dans son poème de  l’admiration envers le personnage d’Hercule, il l’idéalise. Les adjectifs contribuent à cette idéalisation. Hercule n’est pas simplement beau, il est « le plus beau », il n’a pas que des poings, il a des « poings convulsifs ». Hercule est un héros, et d’après ce poème, personne ne peut contester cela. L’auteur accentue la perfection du héros, il met des points d’exclamations un peu partout, ce qui montre la conviction  de l’auteur que son personnage a vraiment existé et a été héroïque.
La psychologie du personnage n’est pas tellement développée dans ce poème. L’auteur semble lui attribuer une psychologie de guerrier. Ceci est visible dès le premier vers du poème : « Dompteur à peine né ». Delisle dit, avec ce vers, que c’était la destinée d’Hercule d’affronter des monstres. Dès qu’Hercule vient au monde, il doit de tuer tout ce qui se trouve sur son passage. Delisle en dit aussi qu’il est perspicace : « Qui perças l’Hydre », « sous ton œil clair ».  Ces vers montrent qu’Hercule est intelligent, il a un sens aiguisé lorsqu’il s’apprête à tuer une bête féroce.

Les travaux d’Hercule dans « Héraklès solaire »
Les travaux présentés dans ce poème montrent la force que Delisle attribue à Hercule. Cette force est montrée dès le premier vers: « Dompteur à peine né qui tuais dans tes langes » fait référence, non pas à un des travaux, mais à l’enfance d’Hercule qui tue les serpents dans son berceau. Aussi, l’appellation « Cœur-de-Lion » pourrait faire référence au premier des travaux d’Hercule, tuer le Lion de Némée, ou à son caractère fort qui lui est naturel. Delisle fait aussi référence à l’Hydre de Lerne : « Qui perças l’Hydre antique au souffle meurtrier ». L’Hydre de Lerne possède une seule tête mortelle et Hercule a réussi à trouver cette tête pour la tuer, alors Hercule, selon Delisle, est intelligent et fort pour avoir réussi à percer le mystère de L’Hydre et l’avoir tué. Delisle fait aussi un clin d’œil à la mort d’Hercule. Dans les autres œuvres, mis à part Ronsard, personne ne mentionne la mort d’Hercule. Le dernier vers du poème mentionne sa mort : « Et dans un tourbillon de pourpre tu rends l’âme! ». Delisle explique brièvement la mort d’Hercule, et avec le point d’exclamation, met la touche héroïque que Delisle maintient tout au long de son poème. Hercule n’est pas mort de mains humaines et le « tourbillon de pourpre » fait référence au poison de L’Hydre qui a rendu la mort à Hercule.[14]

Interprétation
Le sens de ce mythe est en somme assez simple, Delisle montre un Hercule assez fidèle au mythe, mais en intégrant des éléments rendant le personnage d’Hercule héroïque. Son poème est intense, grâce aux points d’exclamations et à cause des adjectifs qui rendent Hercule héroïque et fort. La nostalgie des parnassiens ressort dans le poème de Delisle, car il semble personnellement impliqué envers le personnage. Les points d’exclamations donnent de l’intensité, mais montrent aussi que l’auteur met de l’émotion. Pour le Parnasse, les poèmes doivent être beaux et en effet, Delisle intègre de belles figures de style dans son poème : « de tes poings convulsifs ruissellent la flamme », la flamme représente la douleur qu’Hercule peut ressentir, mais Delisle ne fait pas que nommer qu’il a mal, il fait ruisseler la flamme de ses poings et donne donc la Beauté visée par les parnassiens.

Disney, «  Hercule » (film 1997)
Disney, Hercule, film américain, réalisé par
Ron Clements et John Musker, 27 juin 1997
Disney est une grande entreprise qui existe depuis 1940. C’est à partir de cette année que Disney devient une des sociétés de cinéma et de télévision les plus importantes, qui compte, en 2005, environ 130 000  personnes.[15] Disney est d’abord une entreprise de gestionnaires, cette entreprise est impliquée dans tous les domaines médiatiques, autant dans les Bourses, que dans la diffusion, dans le réseau de télévision A.B.C., dans la presse, l’édition, etc. L’Empire Disney a aujourd’hui plusieurs concurrents, dont Miramax et Pixar qui menacent les dirigeants de Disney[16]. L’argent est le principal moteur de cet empire et Hercule est un des longs métrages de Disney qui a connu du succès.
Le choix de faire un film d’animation sur ce personnage mythique est intéressant, car il présente une morale forte. Dans le film, Hercule atteint ses objectifs grâce à la persévérance et à l’amour qu’il éprouve pour son père et pour sa copine Meg. Hercule veut rejoindre sa famille à Olympe et pour cela, il doit prouver qu’il est digne de cette place. Les producteurs de ce film se sont intéressés à la mythologie et se sont rendus en Grèce pour se faire un portrait général du pays. Le public cible de ce film sont des enfants, les valeurs de l’amour, de la persévérance et de la confiance sont importantes, autant pour les producteurs que pour les parents, puisque les enfants retiennent ce qui leur est montré. En effet, Disney  est dit purement familial et voire même conservateur[17], on reconnaît toujours la marque Disney dans les graphismes et les couleurs.
Portrait physique et psychologique
Hercule est représenté avec une grande force. Le personnage au départ est fort, mais très innocent. Son corps est mince et chétif, Hercule fait tout plein de maladresses dans son village. Dès qu’il apprend qu’il a été adopté, il va vers le Parthénon pour parler à Zeus et celui-ci lui avoue qu’il est leur fils. C’est à la suite de ces évènements qu’il va voir Phil, un satyre, pour l’entraîner à devenir un héros. Les résultats sont concluants, car Hercule acquiert une musculature imposante et peut vaincre n’importe quoi. Il se fait appeler « wonderboy » par Meg, la première femme en détresse qu’il sauve, qui sera plus tard sa copine.  Le personnage représente bien Hercule et est à la hauteur de la force qui lui est attribuée. Dans le mythe, le personnage excelle dans tout ce qui lui est demandé, et c’est pareil dans ce film, aussi, les producteurs ont choisi de mettre le garçon âgé de 18 ans, ce qui est le cas aussi dans le mythe.  Un jour, par accident, il aurait tué un de ses tuteurs. Cet évènement peut être relié à la période où le personnage de Disney est incapable de contrôler sa force, mais étant donné que le film vise les enfants, on enlève toute forme de meurtre de la part du personnage.
Dans le film, on perd plusieurs éléments du mythe. Entre autres, Hercule n’a pas à faire ses travaux pour quelqu’un, il le fait pour lui-même, afin de pouvoir accéder au Mont Olympe avec sa famille. Dans le mythe original, Hercule est sous les ordres d’Eurysthée et doit survivre à toutes les épreuves organisées par Eurysthée et Héra qui veulent le tuer. Héra n’aime pas du tout Hercule et n’est pas sa mère biologique. Disney veulent montrer une famille unie qui s’aime, donc aucune infidélité de la part de Zeus et aucune vengeance de la part d’Héra.
Hercule présente une psychologie assez simple, mais souvent positive. Le personnage n’a pas peur de devoir affronter des créatures étranges et plus grosses que lui.  Dès qu’il a fini son entraînement, il se rend sur le terrain et il n’hésite pas à aller sauver une jeune femme sous l’emprise d’un centaure. Hercule est aussi très confiant en la vie. À un certain moment, il se rend à Thèbes, une ville où il n’y a que des problèmes. Tout le monde a peur de mourir du jour au lendemain et Hercule arrive en se présentant comme étant un héros. Les habitants ne le croient pas, car c’est la première ville qu’il va tenter de sauver, il n’a aucune expérience valide pour mettre le peuple en confiance, mais il s’essaie quand même  et ne se décourage pas et réussit à devenir un besoin pour le peuple.
Hercule dans le mythe original est un personnage très solitaire. Il fait les travaux parce qu’il a à les faire, mais il persévère toujours et essaie simplement de finir ses douze ans d’obéissance pour son cousin. Le peuple ne se rend pas compte de ce qu’Hercule accomplit. Il le fait, c’est tout. C’est grâce à la persévérance et à la conviction d’être libre un jour qu’il effectue ces supplices, mais pour cela, il doit mourir, ce qui est plus ou moins le cas dans Disney. Dans le film, Hercule va dans le « fleuve infernal » d’Hadès et doit se sacrifier pour aller sauver Meg, qui est morte, mais c’est finalement ce sacrifice qui  rend Hercule divin. Alors après ce sacrifice, il peut aller rejoindre sa famille à olympe à sa juste valeur, un Dieu. Suite à cela, Hercule a le choix de rester avec sa famille ou avec la femme qu’il aime. Évidemment, Hercule choisit de rester avec la belle Meg et garde donc l’aspect gentil et généreux que Disney ont donné à ce personnage.
Les travaux présentés dans Hercule
Ce long métrage de Disney présente plusieurs des travaux qu’il a dû effectuer selon le mythe. On y voit, entre autres, l’Hydre de Lerne, qui apparaît dans les premiers monstres qu’il rencontre. Hercule s’est retrouvé dans la gueule du monstre et a dû trancher sa tête de l’intérieur de son corps. Le problème avec ce monstre, c’est que lorsqu’une tête est coupée, deux autres poussent. À un certain moment, Hercule se trouve plaqué contre de la roche et pour le tuer, il donne un gros coup sur la roche qui la fait casser et la pierre tombe sur les multiples têtes du monstre et tue l’hydre. Le choix de miser particulièrement sur ce monstre est pertinent, car c’est probablement une des épreuves les plus difficiles à accomplir. Les autres travaux sont surtout représentés dans des successions d’images rapides où on voit l’ascension d’Hercule en vrai héros. On y voit, par exemple, le Lion de Némée, le taureau crétois de Minos, Cerbères, les oiseaux de Stymphale et aussi des monstres non mentionnés dans le mythe, par exemple les trois gorgones, un Centaure, le Minotaure, le Cyclope, etc. L’histoire dit que le héros portait la fourrure du Lion de Némée après l’avoir tué et dans le film de Disney, il y a une courte scène où Hercule est peint sur un vase avec la peau de Scar dans « Le roi Lion », 1994, un autre film de Disney. Il est alors possible de remarquer que la peau de lion est un symbole important dans le mythe d’Hercule. On le retrouve aussi dans la toile de Rubens.
Quelques travaux dans ce film sont inventés, dont ceux dit plus tôt. Ceci donne en fait quelque chose de plus à Hercule, car on le voit vraiment héroïque. Ces bêtes ne sont pas simplement inventées, par exemple le mythe du Minotaure existe, mais pas dans le contexte d’Hercule. Ceci ajoute quelque chose dans la force déjà extraordinaire d’Hercule, car il y a plus que douze travaux dans le film.  Aussi, à la fin lorsqu’il affronte le Cyclope, Hercule a perdu sa force en échange de la liberté de Meg, donc il se retrouve humain. Hercule affronte ce monstre seulement avec la volonté de sauver la petite ville de Thèbes. Ce qui ajoute encore un effet impressionnant pour lui, il n’a plus sa force, mais veut tellement le bien de tous, qu’il l’affronte quand même. Disney donne comme message que l’on a pas besoin d’avoir une force extraordinaire pour être une personne spéciale.
La tactique d’Hercule envers les épreuves
Les épreuves dans ce film semblent toutes assez faciles. Le seul travail où le héros a failli mourir est celui où il doit tuer l’hydre de Lerne comme expliqué plus tôt. Cela demandait de la ruse pour pouvoir le tuer puisqu’il fallait que le héros arrête de couper les têtes du monstre et trouver une manière plus efficace. Selon le mythe, une des têtes du monstre était « mortelle » et toutes les autres pouvaient repousser, alors Hercule dut analyser comme il faut le monstre qu’il devait éliminer, mais dans ce film, aucune tête n’était plus faible qu’une autre et c’est donc par la force qu’il réussit à l’éliminer.  Pour les autres épreuves, tout semble être simple, il réussit à les rayer du monde en un seul coup. La force est le principal atout pour tuer les monstres qui attaquent le village. Le réalisateur ne met pas tellement l’accent sur l’intelligence du héros, les stratégies qu’il devrait prendre pour s’attaquer à de tels monstres, alors que dans le mythe, le personnage peut attendre pendant un an avant de pouvoir atteindre la bête sauvage qu’il doit tuer. Dans le film, tout se passe de manière très rapide et le héros ne subit pas d’échecs.
Interprétation
Le sens du mythe change entre les mains de Disney, car l’entreprise essaie de rejoindre le plus grand public possible et pour cela, le mythe original était trop sérieux, alors les réalisateurs du film d’ «Hercule » ont voulu faire un film de comédie[18]. Ils voulaient se baser sur la fantaisie puisque les légendes et les mythes changent d’une place à une autre. Les décors de ce films ressemblent beaucoup à la ville de New-York[19], par les édifices fait sur la hauteur, avec les panneaux publicitaires que l’on peut apercevoir dans le film et avec la commercialisation d’Hercule à Thèbes, Hercule devient des sandales, des jouets pour enfants, des boissons gazeuses, comme lorsqu’une princesse de Disney devient une Barbie. Ce film représente la modernité, il n’est pas purement Grec, comme le mythe original l’est. Les réalisateurs eux-mêmes affirment ne pas avoir suivi l’époque grecque, car il y a plusieurs anachronismes et ont fait un pastiche de cette époque. Ils affirment que c’est un film moderne, personnel, où tout va vite.[20] Une autre chose qui fait très moderne est l’intégration de la musique Gospell dans le film, toutes les étapes de la vie d’Hercule sont accompagnés d’une chanson, par exemple lorsqu’il devient un héros, les muses chantent « De zéro à Héro », ce qui donne aussi la trace de Disney. Les chansons sont toutes animées et captivantes, les enfants sont plus captivés par des chansons que par des paroles pendants une heure trente.
Conclusion
Finalement, le personnage d’Hercule est important dans la mythologie, car il est représenté dans plusieurs siècles, au XVIe siècle par Dürer et Ronsard, au XVIIe siècle par Rubens, au XIXe siècle par Delisle et au XXe siècle par Disney. Chacun présente une version différente de ce personnage mythique. Certains le représentent fidèle au mythe, comme Dürer dans son œuvre « Hercule tuant les oiseaux du lac Stymphale », parfois il sert à montrer le lien entre la mythologie et la religion, comme Ronsard dans son poème « Hymne de l’Hercule chrétien », d’autres ont voulu le montrer dans un des pires moments de sa vie, l’esclavage qu’il a vécu avec Omphale dans « Hercule et Omphale » de Rubens. Delisle, lui, a présenté un poème qui rend Hercule plus héroïque que faible, Hercule était destiné à vivre des épreuves toute sa vie, et a mis du réalisme dans son poème et finalement, Disney, qui montrent un Hercule moderne et comique, mais ils ont aussi idéalisé le personnage, tous les aspects ne sont pas fidèles au mythe original d’Hercule à cause de la comédie qu’ils voulaient absolument intégrer. Suite à toutes ces œuvres, on remarque que seulement certains éléments de la vie de personnages héroïques sont retenus et plusieurs connaissent une fin tragiques, tel Hercule. Alors on peut se demander si toutes les légendes passées et futures sont destinées à vivre cette fatalité.









[1] .G. Bailey et al, « Hercule » dans Mythes et légendes du monde entier, p. 133.
[2] . Idem, p. 120 à 135.
[3] . C. Pilote, Le Moyen-âge et la Renaissance, p. 41.
[4] . P. Vaisse, Dürer Albrecht (1471-1528), [en ligne], [http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/albrecht-durer/#4], (consulté le 27 avril 2011).
[5] . F. Russell, Dürer et son temps 1471 – 1528, p. 7.
[6] . G. Bailey et al, « Hercule » dans Mythes et légendes du monde entier, p. 124-125.
[7] . G. Matte, Professeure de Courants artistiques au Cégep de Sherbrooke
[8] . G. Matte, Renaissance et Baroque, Notes de cours.
[9] . G. Gadoffre, Pléiade, [en ligne], [http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/pleiade/# ], (consulté le 26 avril 2011).
[10] . Y. Stalloni, « La pléiade » dans Écoles et courants littéraires, p. 21 à 23.
[11].  C.V.Wedgwood, Rubens et son temps, p. 8.
[12] . C.V. Wedgwood, Rubens et son temps 1577-1640,  p. 79.
[13] .P. Flottes,  Parnasse, mouvement littéraire, [en ligne], [http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/parnasse-mouvement-litteraire/#] (consulté le 27 avril 2011)
[14] .G. Bailey et al, « Hercule » dans Mythes et légendes du monde entier, p. 134-135.
[15] .D. Sauvaget, Walt Disney Company, [en ligne], [http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/walt-disney-company/# ](site consulté le 27 avril 2011)
[16] . Idem.
[17] . Idem
[18] .C. Renaut, « Hercule » dans De Blanche-Neige à Hercule, 28 longs métrages d’animation des studios Disney, p. 323
[19] . Idem, p. 326
[20] . Idem, p. 331

Médiagraphie:
Oeuvres:
Dürer, Albrecht, Hercule tue les oiseaux du lac Stymphale, 1500, Huile sur toile, Musée germanique.
Ronsard, Pierre, Hymne de l'Hercule chrétien, [s.l.],[s.é.], 1553, 9 p.
Rubens, Pierre-Paul, Hercule et Omphale, 1602-1605, huile sur toile, Musée du Louvre.
Leconte Delisle, Charles-Marie, Héraklès solaire, Recueil: poèmes Antiques, [s.l.],[s.é.], 1852.
Disney, Hercule, réalisé par John Musker et Ron Clements, 27 juin 1997.

Monographies:
Bailey, Greg, et al. "Hercule" dans Mythes et Légendes du monde entier, Paris, Éditions de Lodi, 2006, 528 p.
Renaut, Christian, "Hercule" dans De Blanche-Neige à Hercule- 28 longs métrages d'animation des Studios Disney, Paris, Dreamland éditeur, 1997, 343 p.
Russell, Francis, Dürer et son temps, Collections TIME-LIFE "Le monde des arts", [s.l.], Éditions TIME-LIFE, 1967-1972, 183 p.
Wedgood, C.V., Rubens et son temps, Collections TIME-LIFE, " le monde des arts", [s.l.], Éditions TIME-LIFE, 1967-1973, 192 p.
Stalloni, Yves, Écoles et courants littéraires, Paris, Éditions Nathan/SEJER, 2004, 172 p.
Pilote, Carole, Le Moyen-âge et la Renaissance, Laval, Éditions Études Vivantes, 2000, 72 p.
Fuzellier, Étienne, Cinéma et Littérature, Éditions du Cerf, Paris. 1964, 324 p.

Articles:
Gadoffre, Gilbert, Pléiade, dans Encyclopédie Universalis, [article en ligne], (site consulté le 26 avril 2011).
Flottes, Pierre, Parnasse mouvement littéraire, dans Encyclopédie Universalis, [article en ligne], (site consulté le 27 avril 2011).
Sauvaget, Daniel, Walt Disney Company, dans Encyclopédie Universalis, [article en ligne], (site consulté le 27 avril 2011).
Jourdain,Annequin, Collette, Héraclès en Occident. Mythe et histoire. In: Dialogue d'histoire ancienne, Vol. 8, 1982. pp.227-282, [article en ligne] via la revue Persée, (site consulté le 19 février 2011).
Bréal, Michel, Hercule et Cacus, Étude de Mythologie comparée, Éditions A. Durand, Paris, 1863, 177 p., [article en ligne], (site consulté le 20 février 2011).

Internet:
Les Grands Peintres, Renaissance, [en ligne], [http://www.grandspeintres.com/mouvements/renaissance.php], (site consulté le 8 avril 2011).
Insecula, Hercule et Omphale, [en ligne¸], [http://www.grandspeintres.com/mouvements/renaissance.php], (site consulté le 26 mars 2011).
Wikipedia, l'Encyclopédie libre, Héraclès, .[en ligne], (site consulté le 20 mars 2011).